« J’ai installé un robot de traite en suivant les conseils d’un géobiologue »
Laurent Steunou, éleveur dans les Ardennes, a modifié son projet initial d'installation de robot de traite, pour éviter que des facteurs externes impactent le bien-être et la productivité de son troupeau laitier.
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Les gestes répétitifs de la traite qui lui occasionnaient des tendinites, l’envie de moderniser son outil de travail, la préparation de sa transmission… Tout cela a poussé Laurent Steunou à envisager l’installation d’un robot sur son exploitation, basée aux Deux-Villes (Ardennes).
Sensible au magnétisme et soucieux du bien-être de ses 90 vaches laitières, l’éleveur a fait appel aux services de Daniel Louazel, conseiller en géobiologie à la chambre d’agriculture du département, avant de se lancer. « Les plans de la future installation étaient arrêtés. Nous avions prévu d’agrandir le bâtiment de trois travées », se remémore l’éleveur. « Après une analyse précise des lieux par Daniel, j’ai décidé de modifier mon projet. »
Approche sensible des lieux
Le géobiologue intervient sur les exploitations ardennaises avec une approche sensible. Il détecte, à l’aide de baguettes de cuivre, les anomalies géophysiques existantes dans un premier temps, les courants de fuite (1) et les courants vagabonds (2) ensuite.
« J’ai tout de suite constaté plusieurs perturbations sur le site des vaches laitières de Laurent, relate Daniel Louazel. La présence de passages d’eau souterrains et de diverses failles, renforcées par un champ informationnel provenant d’un poteau électrique, pouvaient avoir un impact réel sur le troupeau. » Il suggère des aménagements, que Laurent met en œuvre.
L’emplacement initialement prévu pour la stalle du robot a été décalé à la limite de la dernière travée existante du bâtiment pour « rechercher les meilleures énergies ». Il a fallu également revoir l’emplacement de la porte de tri, initialement prévu sur une zone « géopathogène ».
« Si Laurent avait conservé la première version de son projet, la circulation des animaux aurait pu être problématique en cas de fuite électrique ou de modification de l’environnement par des aménagements futurs, tels que l’installation d’antennes ou de constructions diverses », considère le géobiologue. Cette nouvelle configuration a réduit de quelques mètres la largeur de l’aire paillée à proximité des robots et des logettes.
Les deux robots sont entrés en fonction en avril 2023 et Laurent ne regrette pas son investissement. « Les vaches se sont rapidement faites au nouveau système. Elles ne montrent pas de signe de stress. La qualité du lait s’est même améliorée, ainsi que la production moyenne annuelle, qui avoisine les 8 000 litres, constate-t-il. L’intervention de Daniel Louazel a été d’une grande aide. »
(1) Déperdition du courant électrique vers la terre ou vers des éléments conducteurs. (2) Courant électrique non maîtrisé produit par des défauts d’installations électriques.
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